Reaching you

Laisse-moi t'étreindre juste une dernière fois ;
Nous sommes là ; esquissés au crayon à papier dans ce jardin aux couleurs renaissantes, loin de tout. C'est de la dentelle de lumière qui fond dans tes yeux, et j'ai les doigts comme de la soie légèrement froissée. Tu es tombé amoureux de moi, j'avais ma robe coquelicot qui chatouillait ma peau.
Les secondes qui s'égrainent. Le temps qui sublime mon âme.
Alors,
dans un élan gracieux, tu commences à jouer. J'entends des hommes et leurs femmes chuchoter derrière moi : Mais moi, je ne vois que les étincelles qu'engendrent les accords brisés de Debussy dans le ciel, ces sonorités puis des perles sentimentales suinter sur le piano : comme de la nacre. Tu t'es mit à sourire, et pourtant j'avais un regard triste qui sourdait. Je prie pour que tes doigts continuent leurs course intemporelle, tout en m'émerveillant de cet endroit bariolé, tout en m'émerveillant de ta bonté. Je n'aime ce morceau que quand il est joué par toi.
Et tout cela m'a presque donné envie de pleurer.
Je ne sais pas comment te le dire, je
ne veux pas partir. Comment te dire, je.
Je m'enivres de toi.
 

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Chuchoter.









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